Reprendre une entreprise, une opportunité pour se lancer

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A l’évidence, l’année 2009 s’annonce difficile. Pourtant, pour ceux qui se rêvent entrepreneurs, la reprise d’une entreprise, en difficulté ou non, se révèle comme un moyen de se lancer rapidement et sans trop de risque. A condition toutefois de bien choisir la société convoitée et de sécuriser son projet de développement.

Repreneurs, profitez de la crise !

Du fait de la crise, les entreprises en difficulté constituent un vivier d’opportunités pour les repreneurs qui pourront réinjecter des fonds pour les faire vivre et prospérer.

» Pourquoi reprendre une entreprise

» Ils créent une enteprise malgré la crise
Partage d’expériences

Ils se sont lancés en reprenant une entreprise, ils témoignent.

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La Sorbonne évacuée dans la nuit sans incident

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L’occupation de la Sorbonne marque-t-elle une radicalisation volontaire du mouvement étudiant ?

– La radicalisation, ce n’est jamais bon si cela dure trop longtemps. Mais il faut durcir le ton, comme l’ont dit les présidents d’université, car en maintenant son décret, la ministre Valérie Pécresse prend les étudiants en otage. Mais l’occupation de la Sorbonne n’a rien de dangereux! C’est une réponse symbolique qui montre que les étudiants se réapproprient un lieu de savoir.

Comment êtes vous entrés ?

– Cela s’est passé de façon assez spontanée. Après la manifestation, vers 18h30, un premier groupe a pu rentrer facilement. Ensuite, il a peut-être fallu pousser un peu les portes pour réussir à entrer. Il y avait là environ 200 personnes issues de la manifestation, en majorité des étudiants de la Sorbonne.

Et l’évacuation ?

– L’évacuation s’est déroulée de façon traditionnelle. Après deux ou trois sommations, les étudiants ont préféré sortir sans violence, en criant des slogans. A ma connaissance, il n’y a pas eu d’incident.
Je pense que les AG vont se poursuivre toute la semaine, mais que le mouvement reprendra surtout de l’ampleur au retour des vacances.

plus+:tempsreel.nouvelobs.com

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A qui profite la «justice sociale» de Nicolas Sarkozy?

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CRISE – Impôts, familles, chômage… «20 Minutes» fait le point sur les 2,65 milliards d’euros d’aides débloquées mercredi lors du sommet social…
Le sommet social de mercredi a débouché sur des «mesures de justice», a assuré ce jeudi le Premier ministre François Fillon sur RTL. «On a voulu des mesures de justice pour ceux au fond qui n’ont jamais droit à rien, c’est-à-dire les classes moyennes, les revenus modestes.» Un objectif qui n’a pas été atteint, d’après les syndicats, écoeurés par le refus du Président d’augmenter le smic ou de cesser de supprimer des postes de fonctionnaires. Décryptage.

Combien représente cet argent ?
Les 2,6 milliards d’euros lâchés représentent moins que les exonérations de cotisations sociales sur les heures supplémentaires en 2008 (2,8 milliards), selon les chiffres publiés ce jeudi par la Sécu. Ils représentent aussi un milliard de moins que le «bouclier fiscal», la baisse d’impôts controversée consentie notamment aux redevables de l’Impôt de solidarité sur la fortune. En incluant le volet social du plan de relance annoncé en décembre (prêt à taux zéro doublé, prime à la casse, 200 euros pour les bénéficiaires du RSA etc), l’effort atteint à peine la moitié de l’aide aux entreprises, hors secteurs bancaire et automobile.

Qui y gagne?

– Impôts: Six millions de foyers fiscaux, sur un total de 33, bénéficieront d’une baisse de 66% de leur impôt sur le revenu (IR) ou d’un versement. En théorie, le coup de pouce concerne les deux millions ayant des bas salaires (5.853 à 11.673 euros par an après déduction des 10%). En fait, il favorise les familles. Avec le quotient familial, une personne seule déclarant 11.200 euros par an comme un couple avec trois enfants déclarant 45.000 euros font partie de la «première tranche», imposée à 5%. Le célibataire gagnera 23,30 euros contre 816 euros pour la famille, calculait ce jeudi le quotidien «Les Echos». Le mécanisme s’appliquera également à deux millions de foyers non imposables (sur 17 millions) du fait de réductions ou de crédits d’impôts, de même qu’à deux millions de foyers déclarant jusqu’à 12.000 euros environ (après les 10%).

– Chômage: Une prime de 500 euros (à peine plus que le RMI pour une personne seule) est créée pour les salariés n’ayant pas de droits à l’assurance chômage (entre deux et quatre mois de cotisations sur 28 mois). Bercy table sur 234.000 bénéficiaires (surtout des jeunes, des intérimaires et CDD) alors que 2,8 millions de salariés (12,4% de l’ensemble) occupent un emploi précaire.
Après avoir relevé de 800 à 1.000 heures par an le contigent légal de chômage partiel, l’Etat est prêt à financer la moitié d’une hausse de l’indemnisation de 60 à 75% du salaire brut. La mesure bénéficierait à 300.000 salariés. L’an dernier, l’Etat a dépensé 50,5 millions d’euros pour financer le chômage partiel, dont 60 % en décembre.

– Famille: Nicolas Sarkozy a écarté toute intervention sur le montant des allocations familiales, qui sont attribuées sans condition de ressources à partir du deuxième enfant (et jusqu’à ce qu’il ait 20 ans). Le chef d’Etat a préféré cibler des familles aux revenus plus modestes, soit environ la moitié des 6.662 bénéficiaires de prestations familiales en France. Trois millions d’entre eux perçoivent l’allocation de rentrée scolaire. Il s’agit de foyers qui comptent au moins un enfant scolarisé âgé de six à 18 ans et qui ne gagnent pas plus de 1.860 euros brut par mois (un enfant) ou un peu moins de 2.300 euros brut (deux enfants). Dans les deux cas, cela représente moins que deux smic (1321 euros brut). Quel que soit leur nombre d’enfants, 150 euros de plus leur seront offerts au titre de l’ARS.

– Services à la personne: Un chèque emploi service de 200 euros sera versé avant la fin du premier semestre à un certain nombre de personnes ou familles, afin qu’elles puissent payer des services comme de l’aide à domicile, du ménage, ou encore du soutien scolaire. Sur ce plan, le Président a choisi de donner un coup de pouce à des allocataires dont les revenus ne sont pas nécessairement très bas. Il s’agit des 660.000 personnes âgées bénéficiant de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA), sans conditions de ressources, des 140.000 foyers qui ont un enfant handicapé, et des 470.000 familles qui emploient une assistante maternelle agréée ou une garde d’enfant à domicile tout en gagnant moins de 43.000 euros par an.

source/plus:www.20minutes.fr

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banque Santander:l’impossibilité de rendre l’argent aux investisseurs.

Banco Santander en Madrid2
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Santander : défaillance d’un de ses fonds d’investissement

(Easybourse.com) La banque espagnole Santander a fait savoir ce lundi qu’un de ses fonds de placement immobilier était dans l’impossibilité de rendre l’argent aux investisseurs. La banque espagnole a demandé le gel des remboursements pendant deux ans. Les conséquences financières directes pour Santander ne devraient pas dépasser les 300 millions d’euros. Cependant, après le scandale Madoff et l’exposition à Lehman Brothers, Santander voit de nouveau son image mise à l’épreuve.

La banque espagnole a dû demander ce lundi aux autorités espagnoles le gel des remboursements pendant deux ans d’un de ses fonds de placement immobilier. En effet, ce dernier n’est pas en mesure de rendre l’argent aux investisseurs.

Le fonds d’investissement du groupe, Santander Banif Inmobiliario, géré par la filiale du groupe Santander Real Estate, se voit dans l’impossibilité de répondre aux demandes de retrait de se clients, ce qui représente 2,617 milliards d’euros. Santander Banif Inmobiliario avait un patrimoine de 3,409 milliards d’euros à la fin 2008.

‘Le fonds manque des liquidités nécessaires pour faire face au paiement total de cette somme’ et Santander a ‘demandé l’autorisation de la CNMV [l’autorité des marchés espagnole] de suspendre le remboursement des participations pour une période de deux ans’, a expliqué la banque dans un communiqué.

Cependant, la banque espagnole a tenu à rassurer en indiquant que les effets financiers pour elle ne devraient pas dépasser les 300 millions d’euros.

Ce fonds d’investissement a pour objectif ‘d’acheter des immeubles pour les exploiter en location’. Mais avec les difficultés que traverse le marché de l’immobilier espagnol, la rentabilité de cette activité est passée de 5,8% par an entre 2000 et 2007, à 1,37% en 2008.

Santander Banif Inmobiliario prévoit donc de procéder à un remboursement en plusieurs étapes, par tranche de 10% de son patrimoine. Pour ce faire, ‘le fonds épuisera sa capacité d’endettement (…) et vendra des actifs’, a indiqué Santander.

Mais cette affaire reste un nouveau coup dur pour l’image de la banque espagnole, déjà affectée par le scandale Madoff auquel elle était exposée à hauteur de 2,33 milliards d’euros. Certains des clients de la banque ont également souffert de l’effondrement de la banque américaine Lehman Brothers.

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Le secteur bancaire français ont mieux résisté à la crise que leurs concurrentes

1998 Citibank logo
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Le secteur bancaire français a plié sous le poids de la crise financière mondiale. Mais il n’a pas rompu, à la différence des systèmes bancaires américain et britannique, qui ont dû être, très largement, secourus puis adossés à l’Etat. Ainsi, même s’il devrait atteindre finalement près de 19 milliards d’euros, le coût de la crise des subprimes, en France, reste relativement contenu. Toutes réunies, les banques françaises ont perdu moins d’argent sur les subprimes qu’à elle seule la banque britannique Royal Bank of Scotland (30 milliards d’euros) et à peine plus que l’américaine Citigroup (14,6 milliards d’euros).

Surtout, le secteur bancaire français a réussi la prouesse de rester, dans son ensemble, très largement bénéficiaire en 2008, dans des marchés « disloqués ». Après la Société générale et BNP Paribas, qui viennent d’officialiser des profits de respectivement 2 milliards et 3 milliards d’euros, le groupe Crédit agricole devrait publier, le 4 mars, des bénéfices avoisinant les 2,5 milliards d’euros, dont 1 milliard pour sa structure cotée en Bourse, Crédit agricole SA (Casa). De son côté, le Crédit mutuel devrait, lui aussi, annoncer des bénéfices.