La GB dénonce le secret bancaire suisse

Alistair Darling, British politician and Chanc...
Image via Wikipedia

Le ministre des Finances britannique Alistair Darling a dénoncé le secret bancaire des banques suisses, estimant que l’on ne pouvait pas « tolérer » l’évasion fiscale, dans des propos publiés par l’hebdomadaire britannique The Observer. La tradition du secret bancaire suisse a été mise à mal ces derniers jours par l’exigence de la justice américaine que la première banque du pays UBS révèle des informations sur des comptes secrets.

M. Darling a souligné que les autorités helvétiques devraient réformer les lois fiscales et bancaires du pays pour les aligner avec celles en vigueur en Europe. « Je pense qu’il est important qu’il y ait de la transparence. Personne ne sait ce qui se passe. Ce n’est pas bien, en fait plus de la moitié des problèmes découlent du fait que l’on ne sait pas ce qui se passe », a déclaré le ministre cité par le journal. « C’est l’une des choses que la Suisse doit régler. Si (la Suisse) veut faire partie de la communauté internationale, elle doit être ouverte », a-t-il poursuivi.

Reblog this post [with Zemanta]

Devant les locaux d’UBS sur Park Avenue, à New York. ©REUTERS/Chip East fermer Veuillez vous identifier Nom * Prénom Mail * Destinataires Nom Mail * Nom Mail Votre message Offensive générale contre le secret bancaire suisse

UBS North American headquarters building in St...
Image via WikipediaUBS, le premier établissement banquier helvétique, est obligée de livrer les noms de ses clients, accusés d’avoir fraudé le fisc américain. Le Conseil fédéral suisse l’a confirmé hier : le secret bancaire protège la vie privée mais pas la fraude fiscale. L’Europe s’engouffre dans la brèche…

En sursis depuis déjà plusieurs années, le sacro-saint secret bancaire suisse vit peut-être ses dernières heures. Depuis le premier janvier 2008, les banques étaient déjà obligées de communiquer l’identité des donneurs d’ordre effectuant des paiements vers l’étranger. Une mesure visant cependant plus à lutter contre l’évasion fiscale plus que contre le blanchiment d’argent. Mais à l’automne dernier, crise économique oblige, les Etats-Unis font pression sur la Confédération helvétique qui capitule et accepte le principe de livrer les noms de contribuables américains accusés d’avoir fraudé le fisc américain en plaçant leurs capitaux dans des banques helvétiques, et notamment chez UBS, premier établissement banquier du pays.

UBS est aujoud’hui obligée de s’exécuter. Cette levée du secret bancaire est cependant limitée et ne concerne « que » 200 à 300 clients de la banque helvétique. En échange, le département américain de la Justice renonce à poursuivre l’établissement bancaire au pénal, mais lui réclame tout de même 780 millions de dollars (618 millions d’euros), pour avoir activement aidé 20.000 clients américains à tromper le fisc américain, entraînant un manque un gagner pour les caisses du Trésor américain estimé à 20 milliards de dollars (15,8 milliards d’euros).

http://www.france-info.com

Reblog this post [with Zemanta]

banque Santander:l’impossibilité de rendre l’argent aux investisseurs.

Banco Santander en Madrid2
Image via Wikipedia

Santander : défaillance d’un de ses fonds d’investissement

(Easybourse.com) La banque espagnole Santander a fait savoir ce lundi qu’un de ses fonds de placement immobilier était dans l’impossibilité de rendre l’argent aux investisseurs. La banque espagnole a demandé le gel des remboursements pendant deux ans. Les conséquences financières directes pour Santander ne devraient pas dépasser les 300 millions d’euros. Cependant, après le scandale Madoff et l’exposition à Lehman Brothers, Santander voit de nouveau son image mise à l’épreuve.

La banque espagnole a dû demander ce lundi aux autorités espagnoles le gel des remboursements pendant deux ans d’un de ses fonds de placement immobilier. En effet, ce dernier n’est pas en mesure de rendre l’argent aux investisseurs.

Le fonds d’investissement du groupe, Santander Banif Inmobiliario, géré par la filiale du groupe Santander Real Estate, se voit dans l’impossibilité de répondre aux demandes de retrait de se clients, ce qui représente 2,617 milliards d’euros. Santander Banif Inmobiliario avait un patrimoine de 3,409 milliards d’euros à la fin 2008.

‘Le fonds manque des liquidités nécessaires pour faire face au paiement total de cette somme’ et Santander a ‘demandé l’autorisation de la CNMV [l’autorité des marchés espagnole] de suspendre le remboursement des participations pour une période de deux ans’, a expliqué la banque dans un communiqué.

Cependant, la banque espagnole a tenu à rassurer en indiquant que les effets financiers pour elle ne devraient pas dépasser les 300 millions d’euros.

Ce fonds d’investissement a pour objectif ‘d’acheter des immeubles pour les exploiter en location’. Mais avec les difficultés que traverse le marché de l’immobilier espagnol, la rentabilité de cette activité est passée de 5,8% par an entre 2000 et 2007, à 1,37% en 2008.

Santander Banif Inmobiliario prévoit donc de procéder à un remboursement en plusieurs étapes, par tranche de 10% de son patrimoine. Pour ce faire, ‘le fonds épuisera sa capacité d’endettement (…) et vendra des actifs’, a indiqué Santander.

Mais cette affaire reste un nouveau coup dur pour l’image de la banque espagnole, déjà affectée par le scandale Madoff auquel elle était exposée à hauteur de 2,33 milliards d’euros. Certains des clients de la banque ont également souffert de l’effondrement de la banque américaine Lehman Brothers.

Reblog this post [with Zemanta]

Le secteur bancaire français ont mieux résisté à la crise que leurs concurrentes

1998 Citibank logo
Image via Wikipedia

Le secteur bancaire français a plié sous le poids de la crise financière mondiale. Mais il n’a pas rompu, à la différence des systèmes bancaires américain et britannique, qui ont dû être, très largement, secourus puis adossés à l’Etat. Ainsi, même s’il devrait atteindre finalement près de 19 milliards d’euros, le coût de la crise des subprimes, en France, reste relativement contenu. Toutes réunies, les banques françaises ont perdu moins d’argent sur les subprimes qu’à elle seule la banque britannique Royal Bank of Scotland (30 milliards d’euros) et à peine plus que l’américaine Citigroup (14,6 milliards d’euros).

Surtout, le secteur bancaire français a réussi la prouesse de rester, dans son ensemble, très largement bénéficiaire en 2008, dans des marchés « disloqués ». Après la Société générale et BNP Paribas, qui viennent d’officialiser des profits de respectivement 2 milliards et 3 milliards d’euros, le groupe Crédit agricole devrait publier, le 4 mars, des bénéfices avoisinant les 2,5 milliards d’euros, dont 1 milliard pour sa structure cotée en Bourse, Crédit agricole SA (Casa). De son côté, le Crédit mutuel devrait, lui aussi, annoncer des bénéfices.

Fusion:Caisses d’épargne et les Banques populaires

Groupe Banque Populaire logo
Image via Wikipedia

L‘Etat examine la possibilité d’entrer, pour une part minoritaire, au capital de la nouvelle banque issue de la fusion entre les Caisses d’épargne et les Banques populaires, dès sa création. En fait de mariage à deux, comme cela était prévu, il pourrait donc s’agir d’un mariage à trois.

La décision du gouvernement n’est pas arrêtée mais, selon le dernier schéma de mariage à l’étude, l’Etat pourrait souscrire à une augmentation de capital réservée, lors de la constitution du nouvel ensemble, pour un montant encore indéterminé. Il deviendrait actionnaire direct du nouvel organe central né de la fusion entre la Caisse nationale des caisses d’épargne (CNCE) et la Banque fédérale des Banques populaires (BFBP). Des sources bien informées évoquent une participation potentielle de l’ordre de 20 % du capital environ de cette structure faîtière, contre 40 % pour chacun des deux réseaux des Caisses d’épargne et des Banques populaires.

Reblog this post [with Zemanta]