La GB dénonce le secret bancaire suisse

Alistair Darling, British politician and Chanc...
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Le ministre des Finances britannique Alistair Darling a dénoncé le secret bancaire des banques suisses, estimant que l’on ne pouvait pas « tolérer » l’évasion fiscale, dans des propos publiés par l’hebdomadaire britannique The Observer. La tradition du secret bancaire suisse a été mise à mal ces derniers jours par l’exigence de la justice américaine que la première banque du pays UBS révèle des informations sur des comptes secrets.

M. Darling a souligné que les autorités helvétiques devraient réformer les lois fiscales et bancaires du pays pour les aligner avec celles en vigueur en Europe. « Je pense qu’il est important qu’il y ait de la transparence. Personne ne sait ce qui se passe. Ce n’est pas bien, en fait plus de la moitié des problèmes découlent du fait que l’on ne sait pas ce qui se passe », a déclaré le ministre cité par le journal. « C’est l’une des choses que la Suisse doit régler. Si (la Suisse) veut faire partie de la communauté internationale, elle doit être ouverte », a-t-il poursuivi.

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La situation d’Opel est plus préoccupante que prévu, selon la presse allemande

Adam Opel GmbH
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Le constructeur allemand Opel, filiale de l’américain General Motors, a besoin de garanties publiques plus élevées qu’attendu, affirme vendredi 20 février Der Spiegel. Le gouvernement chiffre désormais à 3,3 milliards d’euros le besoin en liquidités d’Opel. Il était question jusque-là de garanties publiques pour 1,8 milliard, rappelle l’hebdomadaire allemand à paraître lundi, et qui a diffusé l’information à l’avance.

Opel a aussitôt réagi en publiant une déclaration, qui n’infirme ni ne confirme le chiffre avancé par le magazine. « Nous ne donnons pas de chiffre », explique un porte-parole de GM Europe. Opel se contente d’affirmer que l’Etat fédéral et les Etats régionaux concernés par les usines du constructeur sont informés de « tous les détails ». Le constructeur rappelle également qu’il souffre très fortement de la chute brutale des marchés automobiles et des effets de change avec la livre britannique et le rouble russe.

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Devant les locaux d’UBS sur Park Avenue, à New York. ©REUTERS/Chip East fermer Veuillez vous identifier Nom * Prénom Mail * Destinataires Nom Mail * Nom Mail Votre message Offensive générale contre le secret bancaire suisse

UBS North American headquarters building in St...
Image via WikipediaUBS, le premier établissement banquier helvétique, est obligée de livrer les noms de ses clients, accusés d’avoir fraudé le fisc américain. Le Conseil fédéral suisse l’a confirmé hier : le secret bancaire protège la vie privée mais pas la fraude fiscale. L’Europe s’engouffre dans la brèche…

En sursis depuis déjà plusieurs années, le sacro-saint secret bancaire suisse vit peut-être ses dernières heures. Depuis le premier janvier 2008, les banques étaient déjà obligées de communiquer l’identité des donneurs d’ordre effectuant des paiements vers l’étranger. Une mesure visant cependant plus à lutter contre l’évasion fiscale plus que contre le blanchiment d’argent. Mais à l’automne dernier, crise économique oblige, les Etats-Unis font pression sur la Confédération helvétique qui capitule et accepte le principe de livrer les noms de contribuables américains accusés d’avoir fraudé le fisc américain en plaçant leurs capitaux dans des banques helvétiques, et notamment chez UBS, premier établissement banquier du pays.

UBS est aujoud’hui obligée de s’exécuter. Cette levée du secret bancaire est cependant limitée et ne concerne « que » 200 à 300 clients de la banque helvétique. En échange, le département américain de la Justice renonce à poursuivre l’établissement bancaire au pénal, mais lui réclame tout de même 780 millions de dollars (618 millions d’euros), pour avoir activement aidé 20.000 clients américains à tromper le fisc américain, entraînant un manque un gagner pour les caisses du Trésor américain estimé à 20 milliards de dollars (15,8 milliards d’euros).

http://www.france-info.com

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Paris chute à mi-séance

Société Générale twin towers
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A l’instar des autres places européennes, Paris chute, les investisseurs craignant une vague d’augmentations de capital et des nationalisations de banques sur fond de dégradation de l’économie. Saint-Gobain chute de 17%, le prix de souscription de sa recapitalisation présentant une forte décote. A 12h10, le Cac 40 perd 2,9% à 2.788 points.

Les marchés d’actions européens plient dangereusement à mi-séance, les indices Dow Jones Stoxx 600 et FTSEurofirst 300 affichant des plus bas de six ans. Les investisseurs redoutent de nouvelles augmentations de capital et des nationalisations de banques sur fond de dégradation de l’économie mondiale. Certains analystes parlent désormais de capitulation des marchés alors que les indices new yorkais ont enfoncé hier leurs plus bas de clôture du 20 novembre dernier, le nombre de chômeurs indemnisés ayant atteint un nouveau record aux Etats-Unis. Dans la zone euro, l’activité a touché un plus bas en février, selon l’indice PMI établi par Markit.
Du côté des valeurs, les banques sont fortement touchées, l’indice DJ Stoxx du secteur en Europe abandonnant 5,6%. UBS chute de 17%%, tandis que Barclays et BNP Paribas cèdent environ 6%. Toujours dans le secteur financier, Axa décroche à la suite de l’abaissement de la perspective de sa note. Saint-Gobain abandonne 16% après l’annonce recapitalisation dont le prix de souscription présente une décote de près de 50% par rapport au cours de clôture d’hier. Lafarge, qui a annoncé une augmentation de capital attendue, limite ses pertes.

A midi dix, le Cac 40 recule de 2,94% à 2.788,27 points dans un volume d’affaires relativement étoffé de 1,38 milliard d’euros traités sur les valeurs de l’indice. L’indice européen Dow Jones fiche_bourse DOW-JONES, Paris Stoxx 600 cède 5,05% à 178,34, au plus bas depuis avril 2003. A Londres, le Footsie perd 2,48% à 3.918,67 points et, à Francfort, le Dax baisse de 3,39% à 4.072,22 points. A New York, le contrat future mars sur indice Dow Jones abandonne 118 points à 7.344.

Sur le plan macro-économique, les indices PMI flash d’activité en France, en Allemagne et dans la zone euro ont atteint des plus bas record en février, tandis l’indice synthétique du climat des affaires mesuré par l’Insee a touché un plancher inédit depuis sa création en 1976.
Une seule statistique américaine est attendue cet après-midi : les prix à la consommation de janvier à 14h30.

Du côté des matières premières, le baril de brut léger américain cède 1,31 dollar à 38,17 au lendemain d’un bond de 14% consécutif à la baisse surprise des stocks aux Etats-Unis. La dégradation continue des indicateurs économiques renforce les craintes de ralentissement de la demande. L’euro reprend quelques fractions à 1,2622 dollar alors que Jean-Claude Trichet a indiqué qu’une politique de taux zéro présente un certain nombre d’inconvénients. Intervenant devant l’European American Press Club de Paris, il a par ailleurs déclaré que la BCE est extrêmement attachée à la lutte contre le protectionnisme.

Saint-Gobain chute de 16,22% à 23,45 euros. Le fabricant de matériaux de construction a accusé une baisse de 9,5% de son bénéfice net courant 2008 à 1,91 milliard d’euros. Le groupe propose un dividende réduit de moitié à 1 euro par action. Il a par ailleurs annoncé une augmentation de capital de 1,5 milliard d’euros garantie à 100%. Le prix de souscription est de 14 euros, à comparer à un cours de clôture de 27,99 euros hier soir. Saint-Gobain indique néanmoins que Wendel n’a pas pris de décision quant à sa participation à l’augmentation de capital. Le holding détient 21,19% des actions Saint-Gobain. Wendel lâche 16,40% à 26,71 euros. Le groupe a fait état d’une hausse de 14,9% de son chiffre d’affaires 2008 à 5,41 milliards d’euros.

Axa abandonne 13,65% à 8,76 euros. Standard & Poor’s a abaissé la perspective de la note de l’assureur de stable à négative en raison d’une baisse possible des résultats des branches assurance vie et gestion d’actifs. Le titre pâtit par ailleurs de craintes d’augmentation de capital alors que le groupe a annoncé son intention de demander à ses actionnaire d’autoriser une possible émission d’actions de préférence. Un porte-parole d’Axa a démenti envisager une augmentation de capital.

Les banques reculent dans le sillage de leurs homologues américaines, lesquelles ont pâti des craintes de nationalisation de Citigroup et de Bank of America. BNP Paribas perd 5,83% à 23,07 euros, Crédit Agricole 7,85% à 7,39, Dexia 4,74% 2, et Société Générale 6,47% à 22,59.

Peugeot lâche 4,72% à 13,90 euros alors queMoody’s a abaissé les notes de crédit du constructeur automobile avec perspectives négatives. L’intermédiaire cite notamment la détérioration du résultat opérationnel du groupe.

Lafarge cède 1,68% à 36,20 euros. Le numéro un mondial du ciment a vu son bénéfice net 2008 s’apprécier de 3% à 1,71 milliard d’euros hors éléments exceptionnels (cession de son activité Toiture et de sa division Ciments et Granulats & Béton en Anatolie centrale). Le chiffre d’affaires progresse de 8% à 19,03 milliards (+14% à change constant). Le groupe propose un dividende de 2 euros par action, contre 4 euros versés au titre de 2007. Lafarge va procéder à une augmentation de capital de 1,5 milliard d’euros, ajoutant que ses deux principaux actionnaires GBL et NNS Holdings se sont engagés à souscrire à hauteur de leurs participations respectives.

Sanofi-Aventis plie de 1,52% à 45,10 euros. Le fonds tchèque PFF a annoncé la cession de sa participation de 24,3% dans Zentiva au groupe français, assurant à ce dernier la majorité du capital dans le cadre de son offre sur le fabricant de génériques. L’offre de Sanofi-Aventis expire aujourd’hui.

Enfin, Club Méditerranée baisse de 0,47% à 11,64 euros. Le groupe de loisirs a enregistré une croissance de 1,9% de son chiffre d’affaires à 329 millions d’euros au premier trimestre (+3% à périmètre et taux de change constants). Toutefois, les réservations pour la saison pour la saison d’hiver ont diminué de 4% en date du 14 février par rapport à la même période de l’exercice précédent.

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Sarkozy veut protéger l’agriculture européenne

Le président de la République s’est rendu dans un élevage bovin herbager, à Daumeray (Maine-et-Loire).Il annonce pour la fin de l’année une loi de modernisation.

Hommage. Hier, en visitant l’élevage bovin de la famille Davy, à Daumeray, Nicolas Sarkozy ne s’est pas répandu en caresses affectueuses sur la robe des vaches limousines.

En revanche, lors de son discours sur « l’avenir de l’agriculture », dans la salle des sports pleine à craquer de ce bourg de 1 600 habitants, le président de la République n’a pas lésiné sur les éloges à l’égard des agriculteurs : « Ce sont des entrepreneurs, ils ne comptent pas leurs heures, ils portent la responsabilité de lourds investissements, ils relèvent des défis humains, financiers, techniques, administratifs ».

À ses yeux, l’agriculture est un secteur stratégique : 10 milliards d’excédents en 2008, premier pays exportateur mondial de produits agricoles transformés.

Agriculture de production. Tout l’enjeu du bilan de santé de la Pac est de trouver un nouvel équilibre entre le pilier des aides directes à la production et le pilier des aides au développement rural.

Les agriculteurs français touchent dix milliards d’euros d’aides par an. Ils ont peur de voir cette manne s’évaporer. Hier, Nicolas Sarkozy a voulu les rassurer : « L’Europe ne peut renoncer à défendre son agriculture de production et doit protéger la qualité sanitaire et environnementale de son alimentation ».

Le chef de l’État développe la vision d’une agriculture puissante, instrument d’« un pouvoir vert » sur une planète mise au défi de « doubler sa production alimentaire d’ici à 2050 ». Pour lui, « pas question de ravaler les agriculteurs au rang de jardiniers de la nature ».

Attention fragile ! « Protéger ». Le mot est souvent revenu. Protéger l’agriculture contre les importations à bas prix : « On ne peut plus continuer à laisser nos entreprises agricoles souffrir d’un dumping environnemental, social, fiscal et monétaire », a-t-il martelé en déclenchant les applaudissements.

Protéger contre les velléités ultra libérales de l’organisation mondiale du commerce : « Je m’opposerai fermement à tout accord qui serait contraire aux intérêts de notre pays […] L’idée de la toute puissance du marché est une idée folle ».

Protéger contre la volatilité des cours et la spéculation : il propose de créer un groupe international de scientifiques sur le fonctionnement des marchés de matières premières agricoles.

http://www.ouest-france.fr

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